Un parc important de ballons à air chaud appartenant à des clubs et des associations en font la première ville en France de la montgolfière.
Annonay, c’est aussi la nature, les arbres et de nombreux parcs et jardins amoureusement entretenus. Bâtie comme Rome entre sept collines elle garde encore les traces d’un passé chargé d’histoire.

Un petit mont veille depuis la nuit des temps sur le plateau d’Annonay. On l’appelle le Mont Miandon. Du sommet de ce mamelon aux allures de volcan miniature, on embrasse en un tour d’horizon panoramique une grande partie d’un pays composite, le Haut-Vivarais.
La ville d’Annonay s’avance légèrement sur le plateau mais reste pour l’essentiel cachée dans les gorges creusées par deux rivières, la Cance et la Deûme.

Capitale économique de l’Ardèche, Annonay s’est développée dans un premier temps autour des industries du cuir et du papier grâce notamment à la qualité des eaux de ces deux rivières. Plus tard, la production d’autobus et plus récemment les industries alimentaire et pharmaceutique viendront étoffer le tissu industriel local.

Citée pour la première fois dans une charte de Charlemagne datant de 805, la ville n’était au début du moyen âge qu’une modeste bourgade, siège d’un archiprêtré. Le centre historique avec de nombreux points d’intérêt mérite qu’on s’y attarde. On pourra y visiter le Musée Vivarois César Filhol, découvrir la Tour des martyrs, de vieilles portes dévoilant des cours discrètes. La Place Grenette créée en 1585 déploie encore quelques piliers et arcades. La fontaine, une des rares d’Annonay, date de 1726. La rue de Trachin abrite la maison natale de Marc Seguin qui inventa les ponts suspendus à câbles de fer et la chaudière tubulaire qui fait passer les trains de la vitesse de l’homme au pas à celle d’un cheval au galop.

Un fonds de 700 images liées au passé de la ville est consultable sur le site internet d’Annonay ainsi qu’une balade en images.

Site internet : www.mairie-annonay.fr
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